Le distributeur automatique est encore trop souvent perçu comme une vieille machine qui n’accepte que les pièces de monnaie, remplie de confiseries et de boissons pas très bonnes pour la santé et pour l’environnement. Pourtant, c’est un secteur qui, comme d’autres, a opéré une mue importante. Entre nouveaux moyens de paiement, télémétrie et sourcing de produits différents (bio, vegan, éco responsables, sans gluten, sans lactose, fair trade), des acteurs comme Quartier Frais misent sur une distribution automatique saine et engagée. Voici quelques-unes des grandes tendances auxquelles nous tentons de répondre quotidiennement pour vous proposer une distribution automatique différenciée et résolument moderne.
S’adapter aux nouveaux consommateurs
Ces dernières années, les consommateurs se tournent davantage vers des aliments plus sains et plus équilibrés. Les entreprises décident donc de proposer à leurs salariés une offre adaptée avec des encas moins sucrés et plus diététiques. Mais cela ne suffit pas. On trouve également un critère très important dans la décision d’achat aujourd’hui : le respect de l’environnement. En témoignes les ventes de produits labellisés bio ou locaux qui n’en finissent pas de croître. L'emballage est un autre aspect qui a subi des changements en réponse aux nouvelles tendances écologiques et durables. Preuves en sont, les initiatives qui ont vu le jour ces dernières années pour réduire l'utilisation du plastique, voire l’interdire dans certains cas, (les consommables à usages uniques : gobelets pour le café, les couverts pour la restauration, etc...), ou favoriser le recyclage de ces emballages.
Des machines connectées
Comme pour beaucoup de secteurs, l’internet des objets (IoT) a permis aux opérateurs de connecter leurs distributeurs automatiques. En connectant toutes ses machines, un gestionnaire de distribution automatique peut améliorer sa productivité, mieux gérer ses stocks, évaluer les snacks et boissons populaires ou non. C'est donc la promesse au client de ne plus jamais acheter un produit périmé, de lui proposer une gamme de produits plus adaptée et d'avoir une machine toujours parfaitement achalandée.
Cela permet également de mettre le doigt sur des incidents et éventuellement de les résoudre à distance. L’analyse de toutes les données remontées par ces machines connectées permet enfin, d’améliorer continuellement son offre et d’anticiper les problèmes les plus récurrents.
Jusqu’à aujourd’hui, l’IoT a principalement servi à améliorer la productivité et l’offre produit des gestionnaires mais de nombreux chantiers sont encore possibles dans le domaine de l’expérience utilisateur. De nouveaux services se concentrent désormais sur ce point, comme c’est le cas avec des sociétés qui proposent des produits de restauration via des frigos connectés (ou smart fridge) pour apporter une alternative à la cafétéria de bureau traditionnelle. Ce nouveau type de restauration appelé également cantine digitale ou cantine connectée est proposé par exemple par Foodles, PopChef, Seazon ou encore Quartier Frais.
Des moyens de paiement plus modernes
Pendant longtemps, on allait au distributeur en prenant les quelques pièces jaunes qu’on avait dans le fond du portefeuille pour s’acheter une barre chocolatée, et si par malheur on avait pas de pièces, alors il était impossible d’avoir son petit encas. Les boîtiers de paiement dématérialisé comme Nayax ou Ingenico sont venus résoudre le problème. En permettant le paiement dématérialisé par carte de crédit, application sur smartphone ou badge, ces nouveaux boitiers de paiement permettent une expérience utilisateur bien plus rapide et agréable. Par ailleurs, la gestion de la monnaie étant plus complexe, la dématérialisation permet un processus moins coûteux qui peut avoir un effet bénéfique sur le prix final pour les utilisateurs. La dématérialisation des paiements est une tendance de fond, observée dans tous les secteurs. C’est donc naturellement qu’entre 2019 et 2022, la part des paiements via espèces a assez fortement chuté pour laisser place à ces nouveaux systèmes.
Autre énorme potentiel avec les paiements via cartes ou applications, la possibilité de créer un programme de fidélité et mieux connaître ses clients spécifiques en reliant leurs achats à un compte en ligne.
Des produits plus sains
Comme observé dans la restauration rapide avec le virage rapide du fast-food au fast-good, la nature du snacking évolue rapidement car les consommateurs sont de plus en plus soucieux de leur santé et de l’environnement. Plusieurs études montrent aujourd’hui que la part des ventes de snacks et boissons sans sucre augmente fortement depuis plusieurs années. En parallèle, les taxes et augmentations du prix des matières premières comme le sucre font subir de grosses augmentations de tarifs aux produits les plus plébiscités dans le passé : les sodas ou les barres chocolatées. Cela a permis de réduire considérablement l’écart de prix entre les encas sains et gourmands / trop sucrés. On assiste également à l'arrivée de produits frais voire ultra frais en opposition à des produits secs à DLC longue. Ainsi, salades, fruits, jus de fruits pressés à haute pression ou encore cakes et gâteaux frais se retrouvent de plus en plus dans les distributeurs automatiques pour le plaisir de nos papilles.
Une distribution automatique plus RSE
La conscience écologique grandissante autour de la planète a obligé les secteurs de l’alimentation et de la distribution (restauration, grande distribution, épicerie etc..) à émettre moins de CO2 et de déchets (alimentaires et plastiques). La distribution automatique a également pris les devants pour proposer des offres plus vertueuses. Cela passe évidemment par la sélection de produits plus responsables et propres mais aussi par un ensemble d’actions sociales et environnementales comme:
redistribuer le marc de café
rouler en véhicule électrique
passer aux packaging en carton voir même lutter contre l’usage unique (voir des sociétés comme AUUM par exemple).
ne faire aucun gâchis alimentaire en distribuant ses invendus ou en les vendant à prix réduits sur des plateformes comme Too Good To Go
employer des ESAT ( établissement et service d'aide par le travail qui est un établissement qui aide les personnes en situation de handicap dans leur intégration sociale et professionnelle) pour s’occuper de préparation de commande
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